Cher Aloys
Sur le toit couvrant la 10e avenue, est un mélange D’entités riantes vivant à rebours l’ignorance. Où sont passées nos créatures étranges? Là, où chacun fait preuve de saine coexistence.
Un nain vêtu de rouge dans une chambre rouge, Cet homme hystérique qui nous dit : « bouge! » Les poètes qui tentent d’embellir le monde, Les peintres créant une réalité immonde, Les philosophes retentissants et leurs idées fécondes
Tout le monde peut y accéder, entrée libre Tu ne dois que te débarrasser d’hostilité sombre Mettre de côté à toujours ton usé sabre Et être de bon gré pas seulement en décembre
Dans chacun de nous est l’enfer et le paradis Et les courtes routes menant à tous les deux Le monde de la haine peut être anéanti Si tu veux, tout ça peut être encore miraculeux
Nous t’attendrons, nous n’irons nulle part. Les créatures étranges, les bouffons conscients Les blagueurs nourris de l’art, avant qu’on parte Dans l’espace où l’imaginaire se montre omniscient Nous crierons pour la dernière fois : « Jamais sous aucune condition, ne perds pas la foi! »
Es-tu tout étrange aussi?
Tabllionem