La galerie Kronos

Cette page est dédiée aux explorations artistiques de nos avatars, une autre manière de penser l’écologie.

***

Dans le temps libre, le facteur est un admirateur amateur de l’art. Après avoir livrés toutes les lettres, il a visité la Galerie Kronos qui accueillie une petite exposition d’un jeune artiste émergeant.

Dans une autre salle de la galerie quelques œuvres d’art populaire sacralisant l’univers de la faune peuvent aussi être regardées.

Anonyme début du 21ième siècle, collection de Solen.

Un photographe baladeur documente la vie quotidienne de Vaterbaum. En marchant entre les ruelles vertes et les rues couvertes par les branches de l’arbre mère, son processus artistique ressemble à celui d’un voyeur. Passant inaperçu pas loin de son sujet, il trouve de la beauté dans les actions quotidienne des citoyens simples, mais singuliers.

***

Quel est rôle de l’art dans un monde utopique plus écologique? Nous attendons vos commentaires.

13 Comments

    1. Oui! Vaterbaum est un monde également chantant qu’enchantant. Allez voir la dénouement du théâtre de la faune et de la flore dans l’onglet Le temps est venu. Le chant des animaux et de la végétation résonne dans toute la forêt.

      1. Oui, mais l’humain, chante-t-il toujours? Et si oui, chante-t-il comme un oiseau, comme un lapin, comme un rosier, comme un roseau ou comme un roseau pensant? Et que serait-il devenu l’humain à Vaterbaum? Quelle définition aurait-il ?
        Voyez-vous, j »aimerais m’installer avec vous à Vaterbaum . Devrais-je faire une demande, suivre des formalités, remplir des formulaires? Et surtout, accepteriez-vous que je chante mes vieilles chansons, que je raconte mes vieilles histoires? Reste-t-il à Vaterbaum une place pour le passé ou vous voulez couper tous les liens avec l’humain d’avant?
        Oui, je sais, ça fait beaucoup de questions, mais disons que c’est urgent pour moi- la vie est courte!

        1. On ne peut pas effacer le passé, c’est ce qui vient nous forger qu’on l’aie vécu ou non; bien entendu qu’il a sa place dans nos mémoires et notre culture! En tant qu’étranger, j’ai moi-même apporté des chants ( https://www.youtube.com/watch?v=O2TQ2ehSsKs ) et des contes ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Der_Struwwelpeter#La_tr%C3%A8s_triste_histoire_avec_le_briquet_(Die_gar_traurige_Geschichte_mit_dem_Feuerzeug) ) de chez moi. Vous n’avez qu’à venir, aucune paperasse n’est a remplir pour venir vivre ici! Je me ferais un plaisir de vous fournir un toit jusqu’à ce que vous en ayez un!

          1. Vous êtes beaux, vous êtes généreux!
            Et si un jour, un méchant, un traître, un faible ou un lâche que vous avez généreusement accueilli, hébergé et nourri parvenait à briser l’ harmonie de votre merveilleuse cité, que feriez-vous de lui?
            Est-il possible de rester dans la plus totale ouverture, sans se mettre en danger? Devriez-vous, peut-être, être plus vigilants !?

          2. Et si un méchant, un traître, un faible ou un lâche parvient à briser l’harmonie de la cité, ça signifie qu’il ne devrait jamais s’y retrouver en premier lieu. Tous ceux qui arrivent à Vaterbaum recherchent l’harmonie et la paix. Il est néanmoins raisonnable de rester vigilant. Tout le monde doit faire sa partie pour garder l’équilibre et les relations interpersonnelles saines, pour éviter qu’un intrus arrive à faire du mal.

          3. Peut-être, mais nous préférons être trop ouverts et risquer des troubles que refuser et forcer les autres à rester dans l’horreur du monde extérieur. La mort et la désolation règne, le peuple erre sans but. Les nouvelles qui m’en viennent n’ont rien de bien heureuses et nul ne mérite de souffrir comme ils souffrent. En toute honnêteté, j’ignore complètement comment un fauteur de trouble pourrait être sanctionné ici, si ce n’est qu’en étant fermement mais gentiment rappelés à l’ordre. Depuis mon arrivée ici, je ne crois pas avoir entendu parlé de quelque troubles que ce soit. Mes compatriotes sauront peut-être mieux vous éclairer que moi.

  1. J’adore ces oiseaux taillés dans le bois! Ça me rappelle quand j’étais enfant, j’allais pêcher avec mon père, incapable d’attraper un poisson je m’assoyais avec une branche d’arbre et un couteau émoussé pour me tailler une « arme blanche ». Est-ce que vous avez utilisé un ciseau à bois ou un couteau suisse tout simplement?

    1. Merci Antoni, très content que ça te plaise, nous reparlerons certainement d’art populaire, lorsque nous voyageons dans les campagnes ma copine et moi nous arrêtons systématiquement lorsqu’il y a quelqu’un qui tisse des tapis, fabrique des cabanes à oiseaux ou sculpte. Avec cet art vient le désir d’en parler et de raconter des histoires Je développe cette pratique par mimétisme mais il y a dans ce répertoire traditionnel des vérités plus importantes encore, un peu comme ce que tu décris du point de vue de l’expérience subjective et très souvent la joie que porte l’objet. Ça me semblait approprier dans le contexte de l’utopie. Pour répondre à ta question je dois avouer qu’il s’agit d’un heureux mélange d’outils, scies, ciseaux à bois, gouges et couteaux même l’Xacto est au rendez-vous… J’ai terminé une croix de chemin que j’ajouterai à la galerie.

  2. Ça me fais penser à du cubisme, mais je ne sais pas vraiment pourquoi je pense ça au fond: le cubisme ne cherche pas à abstraire le figuratif mais à représenter les 3 dimensions « autrement », sur une surface en 2 dimensions. J’ai l’impression que c’est la ligne de contour et la forme des épaules qui rappelle le plus le « schéma » du visage; mais c’est juste une impression. Est-ce que les formes et les couleurs inséré dans les visages ont une symbolique? Ou bien leur démarche de création a-t-elle été plus spontanée?

    1. Tu n’as pas tort en faisant le lien avec le cubisme. Comme les cubistes j’ai décidé de déconstruire des visages en différentes formes et facettes. Bien que les cubistes n’étaient pas des peintres abstraits, leurs découvertes restent incontournables pour l’arrivée des premières abstractions quelques années plus tard. Toutes les toiles, même les plus réalistes, restent que des représentation basiques de la réalité. Les toiles cubistes marquent le manque de la « réalité » dans ce qui est représenté. Après la distorsion presque complète de la réalité, les indices et signes qui restent ne montrent qu’une image subversive de la « vraie » réalité tout en remettant en question qu’est ce que la réalité au fond? (les peintres abstraits ont poussé cette pensée jusqu’au bout, en abstrayant toute figuration ils créaient une réalité nouvelle, sans espace ou vide habituels, sans indices rappelant la réalité visible – un espace abstrait). Comme les visages sont très déformés, la forme des épaules et quelques autres indices rappellent le « schéma » du visage, tu as complètement raison, c’était volontaire (car finalement il nous faut au moins quelque chose de stable et évident dans la vie). Les formes et les couleurs étaient plutôt spontanées que médités. J’en doute qu’elles sont symboliques, je n’avais rien de particulier en tête à symboliser en tout cas. Mais je dois admettre que je me suis inspiré des tableaux d’Adrian Ghenie qui oscille entre la figuration et l’abstraction (Adrian Ghenie, more like Adrian Génie… il est vraiment bon).

  3. Woah! Antoni, j’arrive pas à expliquer pourquoi mes tes oeuvres sont incroyables. Il y a quelque chose dans l’agencement des formes et des couleurs pour évoquer un visage sans en être un qui est captivant!

    1. C’était un peu mon but. Abstraire tous les éléments inutiles d’un visage en les déconstruisant, afin de laisser que l’apparence générale du visage. Même si on ne reconnait aucun organe en particulier dans les visages, on y retrouve des indices qui évoquent la structure d’un oreille, front, joue etc. J’ai également essayé de garder un équilibre entre couleurs, lignes et formes. Merci beaucoup pour le commentaire Aude 🙂

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *