J’ai fini, il y a un mois, ma dernière semaine au sein du Programmes d’Études Technologiques Avancées et pour célébrer j’ai décidé de partir faire le tour des différentes communautés qui ont émergées de la Grande Transition. On en apprend beaucoup sur celles-ci pendant notre formation, car il faut s’assurer que tout développement respecte chaque communauté et sois adapté pour chacune d’entre elles, mais je tenais à les visiter en personne. Je voulais voir comment se déroulais la vie dans ces différentes pièces de notre monde.
Lorsque je suis passée dans Utopilule, ses habitants portaient tous à leurs poignets une montre spéciale. J’avais participé à la conception de cette montre lors de ma deuxième année à l’ÉTA. Tout était si neutre et uniforme dans cette ville… Il n’y avait absolument rien qui sortait de la norme et c’en était presque épeurant, on aurait dit des zombies qui suivent tous le même mode de vie, cette image m’a rappeler les souvenirs des réseaux sociaux d’autrefois que j’avais vus dans la Forêt des Souvenirs. Sauf qu’au lieu d’être à travers un cellulaire, les gens vivaient cette fausse réalité à travers eux-même et une pilule. Je n’y suis pas restée très longtemps.
Le lendemain, je m’étais rendue à Okéanos, mais le responsable du ferry qui reliait l’île d’Okéanos à Ville-Legault m’a conseillé de ne pas y passer plus d’une journée ; certains gang commençaient à se disputer et les bagarres devenaient de plus en plus violentes au fil des jours. Étant seule, j’avais moins de chance de me faire attaquer, ce qui aurait pu avoir l’air absurde pour nos ancêtres pré-transition, mais dans Okéanos, puisque je ne suis le sang de personne en particulier, je ne suis pas une cible. Je ne sais pas encore combien de temps ces batailles vont durer, mais elles font beaucoup de dommage et j’espère qu’elles n’auront pas de répercussions sur les autres cités.
Le train s’arrête maintenant à la gare de la ville où les Services Agricoles Conseillés se déroulent. Je continuerai cette entrée une fois mon passage dans ce territoire terminé.