Un départ définitif

J’en avais parlé un peu avec mes collègues qu’il serait temps de quitter cet enfer infernal, mais les conversations ne se sont pas déroulé comme je l’aurais espéré. Et pourtant je l’ai certes répété, mais ils garde leur pied ferme sur ce sol gelé. Suite aux journées qui vinrent, je me préparais secrètement à quitter ce lieu. J’espère qu’ils ne prendront pas mon départ au premier degré, parce que je ne veux que du bien pour eux.

Premier jour dans la solitude. Ce sera un dur trajet, mais tant et aussi longtemps que je serai en vie, il y aura de l’espoir.

Il y a maintenant quelques semaines que je suis sur mon départ et la fatigue remettait mon départ en question sans cesse. Au moins le pire a été fait, et plus que je marche vers le sud, les tempêtes se calment, le froid ne mord pas autant que les premier jours et le soleil est de plus en plus haut dans le ciel.

C’est pas évident de rester sain d’esprit lorsque l’on est seul, surtout si je peux seulement me parler à ma propre personne. Alors je philosophe sur bien des choses, mais surtout sur la prise de conscience que l’on a sur soi-même, et l’importance d’être entouré de gens avec qui il est possible d’interagir. Du coup c’est un sujet abstrait qui n’aura pas de bonne ou de mauvaise réponse. Si c’était aussi concret que lire un livre qui s’intitulerais   »Se sentir bien dans sa peau » et tout comprendre sur le bonheur, ce serait assez concret pour régler les problèmes qui sont basés sur le manque d’estime de soi. Hélas, c’est trop subjectif , donc non, il n’y a pas de réponse magique qui nous sauvera de tous les problèmes dans notre univers. Je ne compte pas détruire le rêve de vivre dans une société sans problèmes, mais pour ce rendre là, il faut y aller avec un problème à la fois, et souvent ces problèmes se cachent au fond de notre conscience. Reste que, ça me manque fort d’être avec du monde. J’ai hâte d’arriver quelque part, n’importe où.