Dans notre cité, la liberté était un aspect important dans l’éducation et dans le métier qu’on entreprenait. Lorsque j’étais jeune, je pensais une semaine sur deux à observer et à apprendre le métier de mes parents. L’autre semaine, je rejoignais les autres jeunes de mon âge et on apprenait les notions plus factuelles comme la mathématique et la langue. Le temps évolua et le contact humain avec les élèves disparaissait peu à peu. La demande de main d’œuvre s’est élevé ce qui créer un manque de personnelle dans les classes et dans certains secteurs de travail. L’intelligence artificielle a fait son entrée depuis quelques années et évolue très rapidement comme outils de travail. Le développement émotionnel de cette intelligence est important pour créer un rapport quasiment virtuel entre l’humain et la technologie artificielle. Conscient de certains effets technologie sur notre corps, on la retrouve seulement pour la formation et les éducations des habitants de la cité et pour assurer la survie des jardins. Ainsi, nous perdons tranquillement le principe de la mémoire collective, mais nous partageons un nouveau sens à la nouvelle technologie.
Nous permettons un développement urbain non néfaste au développement de la nature qui est de moins en moins présente à l’extérieur de la cité. À cause de la propagation de gaz, les plantes meurent peu à peu et les arbres sont de plus en plus petits. Si les autres cités étaient quelques kilomètres plus proches, on pourrait quasiment voir les bâtiments surplomber l’horizon des terres légèrement désertiques. On pourrait voir les reflets lumineux des panneaux solaires recouvrant les bâtiments.
Cependant, le principe de la relève est devenu de moins en moins importante. Les jeunes désirent de plus en plus à pratiquer d’autres métiers ce qui créer un déséquilibre important dans les secteurs de certains métiers comme les jardiniers et les importateurs des produits ressortant de nos magnifiques petites serres. L’augmentation de radon (gaz naturel mortel) nous force à s’adapter rapidement à un meilleur contrôle de nos réserves d’oxygène ainsi que s’assurer qu’il y ait des personnes qui s’occupent de cette partie importante de la survie de notre espèce.
Le jour que mes parents ont décédés d’asphyxie, je voulais les honorer avec de la peinture pour quand le jour que la paix sera instauré arrivera que je puisse partager notre histoire durant cette période difficile.En me cachant dans le jardin dans lequel j’occupe, j’assure ma sécurité et la survie de mon art parmi les plus belles choses que la nature puisse nous offrir. En tout cas, c’est ce que je croyais jusqu’à ce que quelqu’un s’y pointe.
La justice est établie par la démocratie. Pour ne pas reproduire des erreurs antécédentes, nous avons de nouvelles techniques de renforcer la sécurité et la sérénité de la cité. Il y a aucune violence qui est impliqué dans les punitions. Donc, de cité en cité, nous transférons le criminel dans une autre cité là où on lui offre une deuxième chance.
La dernière fois que j’ai entendu que quelqu’un passait du temps pour une de ses passions, il avait été transférer, mais il a retrouvé le sens de survie. J’ai peur de perdre ma liberté. J’ai peur de perdre mon âme.
Mon art me sauve de mon propre monde. Je crois qu’un monde utopie est plus difficile que je croyais, car c’est un monde où que c’est le bonheur des autres aussi qui entre en jeu. Dans mon texte « oublier qui nous sommes », le criminel est exilé de la cité. Je suis exilé pour ne pas distraire le reste de la population de la survie humaine, donc je subis mes propres « conséquences » dans mon propre espace. Dans mon monde, en exil, les actions des exilés ne peut pas modifier la vie extérieur comme celle de la cité. À l’interieur de ce monde, on découvre une forme de liberté très ouverte que j’apprécie et qui me permet d’explorer mes horizons et de pensés. Mais en exil, on retrouve aussi une forêt des souvenirs, car la cité considère que les souvenirs du passé est un droit fondamental de la vie humaine. En fait, de ce qui est de la vie humaine.
J’espère que tu ne perdras pas ton âme ! Est-ce que c’est ton art qui te sauve ? J’aimerais que tu me parles un peu plus de ton rapport à l’art.
Dans un autre ordre d’idées, tu parles d’une autre façon de punir dans votre contrée utopique, punir sans violence en transférant le criminel dans une autre cité. Es-ce à dire qu’il est banni des siens? Qu’il est exclu ? N’est-ce pas une forme de violence ségrégative ? Et dans la nouvelle cité, a-t-il une nouvelle identité ? Y a-t-il une démarche d’accompagnement pour amener le criminel à prendre conscience du mal qu’il a fait et à ne pas recommencer la même chose ?
Et soyez prudent avec tout ce radon !!