Memorem # 2603219
Période d’avant transition : Texte d’archivage numéro 263, collectes des souvenirs.
«Proposition à l’assemblé de l’union par le collectif Transitaire :
Devrions-nous outrepasser l’évolution dite naturel, prendre une pilule miracle pour modifier notre comportement, les fondements de l’être, modifier les siècles de culture humaine ?
L’être humain est en quête perpétuelle de ce qu’il est, d’une justification, en constant perfectionnement. Il n’est pas un être possédant une nature particulière, il est certes principalement guidé par des sentiments apparentés à ce qui était probablement les vestiges d’un instinct naturel. Au fil des siècles, à travers son évolution personnelle, l’espèce humaine s’est dissociée de cet état de nature. Repoussant constamment l’idée que l’Homme est animal ; valorisant l’être comme étant maître de la nature. L’Homme s’est recréé comme étant un être antinature, un être de culture. La nature humaine, si tant elle est existée, s’est vu remplacer par la culture humaine.
Toujours pousser plus loin dans son développement et son évolution ; accélérant ainsi le processus d’évolution dit « naturel », par des procéder chimique et technologique.
La performance est valorisée au-dessus de tout : nous sommes perçus comme des machines, notre rendement est continuellement calculé, notre apport à la société étudier. Nous sommes au service de la société et de sa mentalité parfois viciée par la pollution humaine, les parasites, la maladie, la toxicité des rapports soutenue en permanence et le vent de frustration collective. L’amour et la haine sont sœurs, elle danse, l’une suit l’autre et chacune leurs tours prennent le dessus sur la précédente.
Un plan d’aide humaine a été lancé ; pour l’aboutissement du meilleur des mondes. Chaque être humain aura la possibilité d’incorporer des implants qui lui permettront de partager les impressions et les souvenirs. De plus, les implants agiront sur le comportement humain et sa culture en l’influençant de manière positive sans altérer directement la conception et l’idéalisation humaine. À chaque action considérée juste et bonne ; les implants stimuleront les hormones du bonheur signalant que c’est la bonne marche à suivre. Nous ne serons plus capables de mentir ; d’être l’auteur d’un acte de violence ; ou de polluer en jetant un verre de café Tim Horton à deux pousses de la poubelle. Chaque implant s’adaptera aux besoins de la personne en vue de l’aider à devenir une meilleure personne, selon ses critères d’évolution et ses passions. Cette technologie ne se veut pas un implant de contrôle qui supprime toutes capacités et volonté de la personne pour devenir une coquille vide guidé par « L.I.A” ou pantin du gouvernement. Non ! C’est plutôt une petite roue qui nous aide en attendant que nous sachions pédaler. Un appareil d’influence et de stimulation positives.
Auparavant, nous étions formées à être de bonnes personnes par les sociétés desquelles nous faisions partie ; un processus aléatoire, un jeu de hasard qui ne faisaient pas évoluer les gens en fonction de leur besoin et leur capacité, mais plutôt pour les besoins de la société.
Cette hypothèse d’une solution fut souvent un sujet controverser ; utiliser dans la littérature et le cinéma pour dépeindre des mondes dystopiques où les gens sont contrôlés, manipuler contre leur gré par un gouvernement corrompu, une tierce personne ou la diabolique « L.I.A”. Bien souvent, lorsqu’une idée est utilisée à des fins malveillante par des personnes sans scrupule nous avons tendance à diaboliser ces idées et ce refusé à les étudier. Les idées ne sont pas noires ou blanches : chaque idée peut être bonne et mauvaise tout dépendant des interprétations et de son application. L’analyse de ces idées pousse les gens à se réinterroger sur leurs idées leur bon fondement et en former de nouvelles en les associant. Les idées sociales ne doivent pas être le raisonnement d’un profit individuel ou d’une imposition.
Le procédé de ce plan d’aide à l’humanité déposé devant cette assemblée de crise fut longuement étudié et des mesures spéciales ont été prises pour enrayer une quelconque utilisation à des fins négatives et dommageables. Nous demandons à l’assemblée d’étudier cette proposition. »