TRANSITERRE

Corps d’apollon

Quel serait le rapport du corps humain dans une utopie?

En premier lieu, j’établis la prémisse que le corps aurait accédé à un état de « surhomme », quelque peu nietzschéen, puisqu’il serait dans un état extrinsèquement et intrinsèquement suprême. Dans un monde utopique, la finalité de l’humain serait atteinte. Un cycle camusien se manifeste comme un processus philosophique applicable à cette finalité. L’humain commencerait par admettre et, surtout, accepter l’absurdité de la vie, propre à un moment pré transition (Le Mythe de Sisyphe). Après, découlerait un sentiment de révolte, d’insurrection à l’égard des conditions qui lui sont actuelles, ce qui serait propice à un moment transitoire (L’Homme révolté). Comme stade d’atteinte à cette finalité serait un amour dans l’absolu, une transcendance, une désillusion, le dernier état de l’humain, le post transition (La Chute). L’humain désormais heureux et le monde ne ferait qu’une unité. Dans une utopie, l’humain serait donc de nature, disons-le, divine.

Faisant le pont sur la question, on peut concevoir que le corps humain parvenu à sa dernière nature serait inaltérable voire immaculé, stable voire peut-être éternel. Se l’imaginer exige un certain exercice imaginaire, comme se faire l’idée d’une utopie. Encore, l’humain désormais heureux – conséquement son corps – et le monde ne ferait qu’une unité.

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