Lors de mes recherches sur les réseaux sociaux dans la Forêt des Souvenirs, les images des premières années de gloire des influenceurs semblaient irréelles. Non pas par la beauté des paysages, mais par les corps aux proportions extrêmes qu’arboraient les jeunes femmes qui s’exposaient sur les réseaux. Les moyens pris pour avoir cette figure étaient aussi extrêmes que les proportions. Pilules amincissantes, thé-detox, diète de jus, entraînements avec des corsets. C’est à n’y rien comprendre. Et le public qui recevait ces photos à la tonne n’y ressemblait en point et n’avait pas les ressources pour s’y conformer. Il y avait beaucoup de documentation sur les troubles mentaux causés par les réseaux sociaux. Cet outil de partage à fini par devenir un outil de comparaison malsaine.
Les Transiterriens ne se comparent pas entre eux sur leur physique, le corps est plutôt traité comme un véhicule qui doit être nourrit en fonction de l’énergie à dépenser, peu importe le résultat, en autant que tout fonctionne.
On le remarque surtout dans le monde de la mode, dans l’Ancien Monde, où il y a eu pendant longtemps des caractéristiques physiques primées, mais qui n’étaient aucunement synonymes de santé ou encore réalistes pour des personnes adultes. Les publicités vendaient des produits et des vêtements ayant pour public cible des gens de 25-35 ans sur des adolescent de 15 ans.
Il n’y a pas de publicités de ce genre de nos jours, si vous voulez essayer un vêtement avant de l’acheter, il y a la réalité virtuelle. De tout façon l’accent est mis sur le confort. L’esthétisme est tout de même présent, mais il n’y a pas de caractéristiques précises primée au niveau corporel, seulement au niveau de l’architecture, du décor général.