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Écologie comme religion

La nature n’existe pas!

Slavoj Žižek, un philosophe dont la personnalité est également unique que sa théorie. Il est un penseur contemporain pareillement paradoxale que brillant. Avec une apparition plutôt modeste, il reste une source riche d’idées nouvelles. Ses propos, souvent stratégiquement formulés pour controverser, sont tirés de toutes les sphères de la vie. Commençant par la pure vulgarité et obscénité, passant par la culture populaire comme par les beaux-arts, finissant par une réinterprétation d’Hegel et Lacan. C’est un dévoreur affamé qui se nourrit trouvant des connaissances là où personne n’aurait même pas pensé les chercher. Ici, je vous invite à écouter et à visionner cette courte vidéo où Žižek explique comment l’écologie est en train d’être promue au rang de la religion. Tandis que la nature est une série des catastrophes inimaginables.

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2 Comments

  1. La voix de l’écologie est-elle, aujourd’hui, celle du conservatisme? La droite écologiste est-elle l’idéologie des protecteurs de la nature? Quelle nature au fait; s’agit-il de cette idéalisation dont on abstrait le facteur humain? Ou encore de ce tout harmonieux, tel un paradis terrestre qu’il faudrait ne pas corrompre? Est-ce à dire que cette étincelle de l’idée de nature, qui émeut la pensée comme l’action écologiste, n’est qu’une douce chimère? « Ecologie will turn into the new opium of the masses, in the way Marx defined religion. »

    Peut-être faudrait-il repenser l’écologisme d’aujourd’hui pour l’adapter au gout de notre utopie, non plagier l’idéal traditionnellement réputé écologiste. Et envisager d’aimer « nature » pour ce qu’elle est plutôt que ce qu’elle est, selon nous humain, censé être. « Love is not idealisation. Love mean that you accept a person with all its faillures, stupidities, ugly points, […] you see perfection in imperfection itself. » Ainsi peut-être ne faut-il pas envisager quelque chose comme un retour à la terre, à l’origine, à la perfection préhumaine du monde, ou tout simplement l’idée d’un « retour »; mais bien concevoir le « départ » vers quelque chose de nouveau.

    « So I thin what to do to proprely confront the treat of ecological catastrophe is not all this New age stuff to break out of this technological manipulating world to found our roots in nature but contrarie cut off even more of this roots of nature. »

    Quel vivre-ensemble entre les utopiens, les êtres et le milieu l’utopie doit-elle arborer?

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