Dans toute cette morbidité, certains commençait à s’aventurer auprès des anciens arbres l’où était surement leur connaissances préférées. Souvent indécis d’émotions d’autres restaient avec un pas de recul faisant attention de ne piler sur de la braise encore fraîche.
À mes côtés Other tentait de trouver de cette braise afin de faire cuire ses guimauves au bout de son bâton. De l’autre, coordinateur Will essayait de faire envoyer des messages pour aller chercher les personnes qui ne sont présentes: « Le bureau vous encourage très fortement d’avoir la volonté de venir au Consumer pour mieux se souvenir, ou le coït envoûtant, gargantuesquement émoustillant et platonique (CEGEP). Si on ne vous retrouve pas, on va venir vous chercher. Merci, passez le message.»
Chacun trop occupé de ce qu’il y a au bout de leur nez. À la place d’un soupire collectif, il y a plutôt une place à quelque chose de beaucoup plus agréable: un renouveau. Déjà la vie reprend. Quelques personnes dancent, d’autres contemplent la scène, trop malhabile pour les imiter. Le bagage lourd que peut représenter une histoire est délaissée.
Cette terre profitera des minéraux des cendres pour repousser cette forêt, malgré que maintenant, il nous est possible de transmettre entre nous le savoir autrement. La distance qu’on pouvait avoir avec certains savoirs nous limitait dans notre propre compréhension du « maintenant ». Déformé par le passé, on se limitait dans notre imaginaire de prendre le pas vers l’avant alors qu’on était prisonnier de ce qui était derrière nous.
Dans les cendres c’est alors qu’une étincelle frappe mes yeux, un diamant s’y retrouvait. Il est maintenant notre tour de créer notre fiction pour qu’on puisse accepter notre réalité.